Présentation & Technologies

 

Portrait

Roues Lighweight « Handgefertigt in Deutschland » – fabriquées à la main en Allemagne. Sous ce label se profile une entreprise dotée de deux sites en Allemagne, l'un à Friedrichshafen, au bord du lac de Constance, et l'autre à Hailfingen, au sud de Stuttgart. A ceux qui s'étonnent de la désignation « Lightweight by CarbonSports », on expliquera que l'entreprise CarbonSport GmbH a repris la marque Lighweight quelques années auparavant et en est dès lors l'unique propriétaire.

Aujourd'hui, plus de 40 familles vivent de la production, de la distribution et de la commercialisation des roues Lightweight à Friedrichshafen et à Hailfingen. Par ailleurs, de nombreux individus dans le monde entier doivent au moins une partie de leurs revenus à la distribution internationale des roues Lightweight.

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Histoire

L'histoire des roues Lightweight est étroitement liée à celle des cyclistes professionnels les plus couronnés de succès au monde, qui, lors de championnats du monde et de grandes courses cyclistes, ont fait usage des roues considérées commes révolutionnaires à l'époque et les ont rendues célèbres dans le monde du cyclisme.

Les roues Lightweight existent depuis 1995 sous leur forme actuelle (et ont été perfectionnées dans le détail depuis cette date). En 1996, le champion du monde sur route a remporté son titre en roulant en Lightweight. Après avoir effectué des tests sur piste, un cycliste professionnel danois, réputé pour son goût de l'expérimentation technologique, a opté pour ces roues, alors considérées comme excentriques, dans les étapes de montagne du Tour de France

... vous en saurez bientôt davantage !

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Fabriqué à la main en Allemagne

Lightweight – Rares sont les cyclistes sur route à ne pas écarquiller les yeux en entendant ce nom. Parce que Lightweight est le synonyme par excellence du vélo parfait. Légèreté, rigidité, aérodynamisme, durabilité, rapidité – en un mot, remarquable. Lightweight – il s'agit également d'une œuvre artisanale allemande, mais aussi d'une success story ancrée dans ses origines. L'aventure a débuté dans les années 1990 avec l'invention des deux fondateurs de Lightweight, Rudolf Dierl et Heinz Obermayer, qui ont travaillé sans relâche au développement de procédés et d'outils dans leur atelier près de Munich jusqu'à enfin obtenir le résultat tant attendu, à savoir fabriquer la meilleure roue au monde ! Depuis, les roues ont subi quelques améliorations tout en finesse. Une chose demeure malgré tout : un travail considérable réalisé à la main !

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La roue parfaite en 16 h

La « génèse » d'une roue lightweight débute dans l'une des usines de transformation de matériaux composites les plus modernes, à Friedrichshafen, au bord du Lac de Constance. Dans un premier temps, toutes les matières premières, telles que des résines spéciales, des tresses carbone, de la mousse spéciale, des moyeux et bien d'autres pièces encore sont livrées à l'usine. Selon un procédé complexe et uniquement réalisable à la main, d'une durée d'une à deux heures, les pièces sont placées dans un moule à roue spécialement conçu pour Lightweight. Ces moule partent ensuite en direction des fours. Après un certain nombre d'heures de cuisson dans un four spécial, la roue brute est démoulée et un premier processus de façonnage démarre.

Des techniciens formés au sein de l'entreprise nettoient la pièce brute, éliminent le surplus de matériau en fraisant à des endroits définis avec précision et posent ainsi les bases des étapes de travail suivantes. Les pièces sont alors acheminées en convoi spécial à l'usine de Hailfingen.

A Hailfingen, la pièce brute est transformée en roue finie après plusieurs étapes de travail. Après un nouvel ébavurage, les moyeux sont assemblés à la main, le corps de moyeu est encollé et les pièces du moyeu sont assemblées puis fixées sur la roue. Cela, aucune machine ne peut le faire ! Dans une deuxième tournée de cuisson au four, ces composants individuels sont alors reliés entre eux.

Intervient ensuite le façonnage final et l'impression des roues, qui requièrent deux bonnes heures supplémentaires de travail à la main. Les roues sont enfin préparées à l'envoi et expédiées aux quatre coins du monde – où leur heureux propriétaire les attend en trépignant d'impatience !


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L'aérodynamisme d'une roue en mouvement

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· Pourquoi la performance d'une roue aero est optimale en vent favorable ?

· Pourquoi les roues aero sont d'une aide toute particulière en aspiration ?

Pour commencer, nous vous présentons une roue avant en mouvement.

Nous soulevons quelque peu un vélo de course par le guidon et faisons tourner la roue avant. Avec beaucoup d'énergie, la roue avant monte à une vitesse de rotation de 40 km/h. Il est important que la roue avant ne touche pas le sol. Elle tourne pendant que le vélo reste immobile dans son ensemble. Nous aborderons le vélo en mouvement par la suite. A présent, nous voulons observer de plus près cette roue avant en mouvement rapide.

Au plus haut point, à savoir là où le cycliste voit la roue, le pneu file à une vitesse de 40 km/h. Il s'agit de la vitesse de rotation que nous avons donnée au vélo. Le moyeu se meut à une vitesse de 0 km/h, étant donné que le vélo dans son ensemble est immobile. Au point inférieur, la roue présente une vitesse de -40 km/h. Le moins s'explique par le fait que nous voulons observer toutes les vitesses dans le sens de la marche. Le moins indique que le mouvement s'effectue à reculons.

La situation de conduite réelle à 40 km/h

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Laissons ces considérations préliminaires de côté et passons à la situation de conduite réelle A cela s'ajoute donc le mouvement en avant du vélo dans son ensemble : la roue avant continue de tourner à 40 km/h, mais cela signifie désormais que le vélo présente également une vitesse de 40 km/h dans son ensemble. Nous roulons donc tout normalement à 40 km/h. Quelles vitesses recensons-nous à présent sur notre roue avant imaginaire ?

C'est tout simple : si nous roulons à 40 km/h, le moyeu tourne également à cette vitesse. En une heure, nous faisons avancer le moyeu de 40 km. Il en va autrement pour la roue avant en mouvement. Au plus haut point, elle file à 80 km/h en avant. En effet, elle tourne à 40 km/h autour du moyeu qui avance lui aussi à 40 km/h.

Il nous faut donc additionner la vitesse de rotation de la roue avant avec la vitesse du moyeu. Il en va de même au point le plus bas de la roue.


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Ici aussi, nous devons additionner la vitesse du moyeu à la vitesse de rotation de la roue. Le résultat est toujours nul, étant donné qu'au point de contact avec le sol, le pneu présente une vitesse de moins 40 km/h (vitesse de rotation autour du moyeu) plus la vitesse du moyeu (vitesse système). Résumons : sur un vélo en situation de conduite réelle, le point supérieur de la roue affiche toujours le double de la vitesse du cycliste. Le point inférieur de la roue (point de contact avec le sol) présente toujours une vitesse nulle. Il s'agit des vitesses auxquelles l'air immobile voit tourner les roues. C'est sur la base de ces considérations que l'on calcule l'aérodynamisme d'une roue. Il convient encore de noter que la traînée aérodynamique croît lorsque la vitesse augmente, ce, environ au carré de la vitesse. Si la vitesse double, il en résulte une traînée aérodynamique multipliée par 4. Nous formulons deux conclusions à partir de ces résultats et citons un exemple tiré de la pratique.

1. Conclusion : presque toute la traînée aérodynamique d'une roue est produite dans son tiers supérieur. En effet, c'est ici que l'on recense la vitesse élevée des rayons. Si, dans ce tiers critique, une jante à base creuse raccourcit la longueur des rayons, l'aérodynamisme de la roue s'améliore considérablement.

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2. Conclusion :

la course en peloton (vent contraire faible pour le cycliste, mais vitesse de rotation très élevée des roues) requiert des rayons au profilé particulièrement aérodynamique, en raison des vitesses de rotation élevées dans l'air emporté. Lightweight utilise exclusivement des rayons de section transversale particulièrement propice au courant et de forme lenticulaire.

Exemple : course en peloton à 50 km/h

Nous roulons au centre d'un champ de cyclistes important et nous cachons en aspiration. Le peloton avance à une vitesse de 50 km/h, mais nos hommes situés à l'avant réduisent beaucoup le vent de vitesse :

L’air dans le peloton circule à 20 km/h dans le sens de la marche. En tenant compte de l'air emporté par le peloton, nous avançons donc à une vitesse de seulement 30 km/h. Nos roues ont cependant une vitesse de rotation de 100 km/h au plus haut point, ce qui correspond (comme toujours) au double de la vitesse du cycliste.

Nous soustrayons 20 km/h, soit la vitesse de l'air emporté par le peloton. Il subsiste donc un vent de 80 km/h au point supérieur des roues. Il s'agit exactement de la traînée qu'auraient les roues à une vitesse de 40 km/h sans aspiration.

En raison de la traînée aérodynamique des roues multipliée au carré, ces dernières produisent une résistance considérable si elles ne présentent pas de profilé très aérodynamique. En revanche, la traînée aérodynamique du cycliste est quant à elle faible, étant donné qu'il est positionné en aspiration et qu'il n'a qu'un vent de 30 km/h contre lui.

Conclusion : en situation d'aspiration, la traînée aérodynamique des roues est particulièrement élevée, étant donné qu'elles tournent très rapidement. D'autres traînées partielles, à savoir la traînée aérodynamique du cycliste et du cadre, sont réduites par l'aspiration. La part relative des roues contribuant à la traînée globale augmente fortement.

Les roues aérodynamiques présentent donc toujours un grand avantage là où les vitesses de rotation sont élevées. C'est le cas dans la course contre la montre, mais aussi en vitesse de croisière sur du terrain plat.

Longue vie

Lightweight – des roues en carbone de haut niveau Elles recèlent toutes les propriétés d'une roue parfaite. Elles sont légères, rigides, rapides et ont une superbe optique. Mais combien de temps durent les roues Lightweight ? Maintenant que d'innombrables roues Lightweight sont utilisées dans le monde entier et que nous sommes en contact étroit avec une communauté de test d'envergure mondiale, nous pouvons affirmer en toute conviction que les roues Lightweight égalent les roues communes équipées de jantes alu en termes de longévité. Les flancs, tout comme les moyeux et les rayons, résistent sans aucun problème aux sollicitations d'un cycliste pendant toute sa vie et conservent leur performance initiale.

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